La paroisse Saint-Benoît-de-Bellechasse
Il a fallu franchir les décennies et les siècles avant qu’en Bellechasse une paroisse naisse sous le patronyme de Saint-Benoît, en lien avec saint Benoît de Nursie, fondateur de l’Ordre des Bénédictins, et inspirée par la mémoire du Père Benoit Lacroix, prêtre dominicain, théologien, philosophe, médiéviste et professeur, illustre personnalité religieuse et intellectuelle de la région de Bellechasse.
Il y eut d’abord les paroisses près du fleuve à la fin du 17e siècle, Beaumont, Saint-Michel et Saint-Vallier. Puis, au fur et à mesure que croissaient les populations et s’amenaient de nouveaux habitants sur les terres vers le sud, on a créé de nouvelles paroisses afin que les gens puissent se rendre plus facilement à l’église pour les cérémonies religieuses.
Après les paroisses mentionnées plus haut, ce furent Saint-Charles, Saint-Henri, Saint-Gervais, Saint-Raphaël, Saint-Anselme et, sur le tard, La Durantaye et Honfleur. Il y en eut d’autres, plus au sud, mais qui ne font pas partie du territoire qui nous concerne.
La pratique religieuse diminuant depuis plus de 50 ans, le nombre de prêtres aussi, de même que les fonds nécessaires au fonctionnement des paroisses alors que les coûts d’entretien grimpent, les autorités diocésaines de Québec ont convenu de procéder à de larges regroupements des paroisses dans le diocèse. Bellechasse n’y a pas échappé, et c’est ainsi que le territoire qui comptait 20 paroisses catholiques passe à deux paroisses, dont Saint-Benoit-de-Bellechasse qui regroupe les dix paroisses mentionnées plus haut.
Pour préparer la mise en œuvre de ce projet prévu pour le 1er janvier 2018, un comité de transition s’est réuni durant plus de deux ans dans un climat de bonne entente, même si chaque paroisse était porteuse d’une culture particulière. Les ajustements ont été faits pour que l’Église de Bellechasse poursuive sa mission. Une équipe pastorale est à l’œuvre pour supporter l’Église d’aujourd’hui et préparer celle de demain. Une assemblée de fabrique assurera la gestion de l’ensemble, avec l’appui d’un personnel administratif au niveau central et dans les communautés locales.