Même si les premiers défricheurs s’y étaient installés à partir de 1731, c’est seulement en 1749 que s’ouvre la mission religieuse que l’on désignera alors sous le nom de « Village de Sainte-Geneviève à la côte Saint-Henry ». Le premier registre local remonte à mai 1775; cependant, on tenait déjà un registre des défunts depuis 1731. L’érection canonique de la paroisse survient en 1833, cent ans après les premiers défrichements. Le nom de Saint-Henri évoque un ancien évêque de Québec, Mgr. Henri-Marie Dubreil de Pontbriand (1708-1760).
La première église (1782) est démolie en 1880, après que l’église actuelle fut prête pour le culte. Autant l’intérieur que l’extérieur s’inspirent du mouvement néo-gothique. L’architecte de renom, Charles Baillairgé, avait donné le ton avec cette architecture pittoresque, concevant les plans de l’église de Sainte-Marie-de-Beauce.
L’abbé Jean-Baptiste Grenier commanda les dessins de l’éminent architecte tandis que l’entrepreneur-architecte Z. Perreault de Deschambault exécuta le gros œuvre à partir de 1869 selon les attentes du curé de Saint-Henri. L’église fut ouverte au culte en 1879.
Signalons que l’église de Saint-Henri est la seule dépositaire en Bellechasse de toiles de la Collection des abbés Desjardins. L’église est classée « B » par le Conseil du patrimoine religieux. La municipalité, créée en 1855, a cité l’église et le cimetière de Saint-Henri comme Site patrimonial. Elle compte en 2017 quelque 5 515 habitants.
Consulter le Répertoire du patrimoine culturel