Saint-Anselme

Le territoire actuel de Saint-Anselme commence à se peupler dans les années 1780-1790. En 1825, des propriétaires adressent une pétition à l’archevêque de Québec lui demandant d’ériger une paroisse pour la partie du territoire de la seigneurie de Lauzon située au sud de Saint-Henri.

En novembre 1827, la paroisse de Saint-Anselme est érigée canoniquement et il est alors convenu que le futur temple soit élevé au lieu nommé « Le Bassin de la rivière Etchemin ». Le toponyme du lieu aurait, semble-t-il, été choisi pour honorer la mémoire de l’archevêque Anselme de Cantorbéry en Angleterre. La municipalité sera, pour sa part, érigée en 1845.

L’année 1829 marque le début des constructions liées au culte. Une chapelle-presbytère sera construite selon les plans de l’architecte Thomas Baillairgé et de son mentor l’abbé Jérôme Demers, vicaire général. C’est François Audet dit Lapointe, alors domicilié à Saint-Charles où il vient de terminer l’agrandissement de l’église, qui aura le contrat de construction de la chapelle-presbytère, puis, en 1846, de l’église actuelle qui sera terminée en 1850.

Quelques années plus tard, toujours selon les plans du même architecte, la grande chapelle-presbytère devient presbytère seulement. François Audet, décédé en mars 1855, est inhumé avec son épouse sous l’église.

L’église est classifiée « B » par le Conseil du patrimoine religieux du Québec. En 2017, la population du lieu était de 3 956 personnes.