« Des rois mages, des visiteurs d’autres pays font un très long voyage pour venir adorer le nouveau Roi dans la petite ville de Bethléem. Quand ils virent l’Étoile, ils se réjouirent d’une très grande joie. » (Matthieu 2, 10) Quel courage, quelle persévérance ! Ils ont suivi l’étoile ! Mais d’où vient cette joie qui les anime, d’où vient cette si forte attraction pour suivre cette mystérieuse étoile ? « Ils entrèrent dans la maison, ils virent l’Enfant avec Marie sa mère, et, ils se prosternèrent et adorèrent. » (Matthieu 2, 11) Et moi, quand je sens mon cœur attiré pour aller visiter Jésus au tabernacle, quand je me mets en marche pour aller l’adorer à l’église, n’est-ce pas la même attraction, la même joie que celles des mages ? « Ils ouvrirent leurs coffrets, et lui offrirent leurs présents : de l’or, de l’encens et de la myrrhe. » (Matthieu 2, 11)
Pour ma part, en ces temps de rencontre avec Jésus, je lui présente mes pauvres trésors, c’est-à-dire, je lui fais l’offrande de mon cœur, de mes joies, de mes peines et de celles de ma famille, de ma communauté, de mon pays et du monde entier. Je suis là tout simplement et je me laisse regarder, aimer par Jésus, mon Dieu, mon Sauveur dans cette humble petite hostie comme les mages devant l’Enfant Dieu. Sur une image qui représente l’Enfant Jésus dans l’hostie consacrée, sainte Thérèse de Lisieux écrit ces simples mots qui m’inspirent dans mes temps d’adoration : « Je ne puis craindre un Dieu qui s’est fait pour moi si petit ! Je l’aime ! Car il n’est qu’Amour et Miséricorde. »
Des mages, des étrangers, des gens venus de si loin avec une lumière qui brille sur eux, s’empressent de venir adorer un petit enfant roi. Comme c’est édifiant ! Comme c’est invitant ! Et nous, si proche et privilégiés d’avoir la Présence de Jésus dans nos églises, si une étoile scintille dans notre cœur pour nous inviter à l’adoration en cette nouvelle année 2024, marcherons-nous à la suite de cette étoile qui nous guidera vers Celui qui nous comblera de joie, d’amour et de paix et en surcroît de grâces surabondantes !
Une paroissienne de Sainte-Kateri-Tekakwitha.